Face à la domination croissante de la technosphère, ce mémoire interroge le rôle de l’architecture dans un monde en profonde mutation. En explorant les notions de technique autonome, fermée et ouverte, il propose de repenser les outils et les pratiques architecturales afin d’imaginer des alternatives plus durables, accessibles et critiques. À travers une démarche mêlant scénarios prospectifs, concepts théoriques et références contemporaines, il esquisse les contours d’une architecture capable de composer avec les enjeux écologiques et sociaux de notre époque. Sans prétendre offrir de solution miracle, ce travail ouvre des pistes de réflexion nécessaires et urgentes.
Séries de poster graphique réalisé en un mois au rythme de 1 par jours.
Au départ du circuit de la Ballastière, le randonneur découvre un monolithe habillé de bois, semblant se détacher de la toiture qui le soutient. Cette structure énigmatique révèle progressivement sa logique en approchant : le banc intégré offre un espace de repos, d’échange et d’observation, orientant naturellement le regard vers les prochains projets du site.
La toiture et l’assise sont indissociables, créant une expérience architecturale originale qui modifie la perception classique des toitures et joue avec la verticalité du clocher au milieu des arbres. Ce dispositif invite à concentrer l’attention sur des points précis, comme le chemin menant aux serres, valorisant les activités agricoles locales et sensibilisant les visiteurs au travail des maraîchers.
Plus qu’un simple repère, cette structure constitue un lieu de rencontre et d’échange, introduisant les visiteurs au site et à ses enjeux tout en favorisant la sociabilité et la découverte.
Ce projet urbain et architectural se situe au nord-est d’Arles, dans un secteur en pleine mutation en raison de la future déviation autoroutière. Menée sur un échantillon de 5 x 5 km, l’étude révèle un territoire en mosaïque où se mêlent habitat, culture, industrie et patrimoine.
L’ambition est d’aller à contre-courant des dynamiques périphériques générées par l’infrastructure, en mettant en lumière les zones de friction entre flux et axes existants. De cette analyse naît l’idée d’un nouveau quartier, structuré autour d’un programme central : la création d’une banque alimentaire, renouant le lien entre la ville d’Arles et l’agriculture de la Camargue méridionale.
L’architecture, monumentale et épurée, repose sur un socle surélevé, à la fois protection contre les crues et lieu fédérateur autour de l’alimentation.
Ce projet se situe dans le petit village de Vions, à proximité d’Aix-les-Bains. L’étude urbaine a été prioritaire, avec pour objectif de créer un réseau de voiries existantes afin de reconnecter certains flux et d’en générer de nouveaux. Dès le départ, le projet se lie au Rhône, élément central de l’étude, mais aussi au chemin de fer, aux routes départementales, au GR, à la Via-Rhôna et à la topographie marquée du site.
Le programme se matérialise par la relocalisation de la gare locale, l’installation d’un café et la création d’un vaste hall d’exposition accompagné d’appartements pour artistes. Le bâtiment intègre une grande traversée servant d’“ascenseur urbain”, reliant la gare au sommet de la colline. L’idée est ainsi de connecter le village à sa montagne, riche en points de vue et en lieux d’exploration.
Inscrit dans une topographie abrupte et verticale, le programme trouve sa forme dans une structure poteaux-poutres en bois, enveloppée d’une façade rideau laissant passer la lumière et préservant un aspect filaire, évoquant un échafaudage grimpant la colline.